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 Asch Flammerouge

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Asch Flammerouge
Asch Flammerouge


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Asch Flammerouge UPIMtJX Messages : 6
Points de vie : 170
Attaque : 21
Magie : 17
Soin : 11

Battle Mage

Asch Flammerouge Empty
Sam 6 Fév - 15:38
Asch Flammerouge
ATTAQUE
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DÉFENSE
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MAGIE
✦✦✦✦✦✦✧✧✧✧
SOIN
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VIE
✦✦✦✦✧✧✧✧✧✧

« Watch me burn!! »

✧ Nom : Flammerouge
✦ Prénom : Asch
✧ Âge : 24 ans
✦ Groupe : Freelancer (+2 Attaque, -2 Soin)
✧ Rang :  Battle Mage (+1 Attaque, +1 Magie, -2 Défense)
✦ Type d'arme : Ses gun-gauntlets lui permettent non seulement de se battre au corps à corps, mais également de profiter de leurs douze charges explosives chacun pour divers usages pratiques. Ces dernières peuvent être utilisées pour augmenter l’impact de ses coups, pour tirer comme avec une puissante arme à feu à courte portée (disons simplement qu’après cinq mètres ce n’est plus trop la peine d’essayer de viser) ou simplement pour utiliser le recul afin d’augmenter la vélocité de ses mouvements. Ils peuvent également être utilisés pour se défendre des attaques au corps à corps.
Spoiler:
✧ Type préféré de combat : Le corps à corps, il n’y a que cela de vrai. La technique d’Asch est à mi-chemin entre la boxe et le kickboxing, le tout maximisé par ses dons magiques pour en faire une battle mage dévastatrice, mais impulsive et parfois irréfléchie. Attention à ses rages surpuissantes, mais suicidaires, qui illustrent très bien ce que je veux dire.
✦ Pouvoir spécial : Fire Berserker – Une fois par combat et pendant trois tours, le nombre de points de magie d’Asch est additionné à ses points d’attaques. Tant que la rage est activée, son utilisateur est obligé d’attaquer et ne peut pas se défendre, se soigner ou utiliser de la magie. Tous les buffs sont ineffectifs sur le berserker pendant la rage et tous les buffs présent avant le début du feat disparaissent même s’ils ne sont pas arrivés à terme. La rage ne peut pas être interrompue avant la fin de sa durée autrement que par k.o. Si tous les ennemis ont été vaincus avant la fin des trois tours, la rage, elle, ne s’arrête pas et l’utilisateur continuera de frapper sur tout ce qui bouge, sans distinction. Une fois les trois tours écoulés, le berserker est automatiquement hors combat.

Tu sais, j'ai tout un Caractère;


Comment je suis? C’est une question plutôt bizarre ça. Enfin, on m’a déjà demandé mon nom, même si ce n’est pas arrivé récemment, mais jamais comment j’étais. Du coup je ne sais pas trop par où commencer. Vous êtes certains de ne pas vouloir demander à Smoke à la place? Non, mais c’est que c’est lui qui parle d’habitude en fait. Sans oublier qu’il me connait très bien, jumeaux tout ça, donc il ferait très bien l’affaire non? Non. D’accord, c’est vous qui voyez. Ça me fait un peu bizarre pour le coup, les gens disent toujours oui alors un refus c’est étrange. Surtout qu’il parle beaucoup mieux que moi, il est beaucoup plus réfléchi et il a une meilleure éducation, c’est le cerveau de notre duo quoi. Mais je ne vous parle pas vraiment de moi là, vous n’avez pas tort. J’imagine que l’on peut dire que j’ai l’habitude de beaucoup me reposer sur lui pour le coup. N’allez pas m’en blâmer hein! On est nés ensemble et on a jamais vraiment été séparés depuis alors il est un peu devenu une partie de moi. Il réfléchit et il parle avec les gens et moi, je suis plutôt l’élément instable du duo. Je suis du genre impulsif, comme notre père. Frapper d’abord et discuter ensuite. Je ne suis pas trop douée pour faire des plans ou pour planifier des trucs. Je prends simplement les choses comme elles viennent et si ça ne va pas dans mon sens, je frappe plus fort et c’est tout. Mais ne venez pas croire que je suis une folle furieuse dangereuse qui aime détruire des trucs pour le plaisir. Ouais bon, Smoke serait sans doute tenté de me contredire sur celle-là, mais il faut me croire. J’aime aussi la musique, j’aime les balades en moto et j’aime ma petite liberté. Les choses simples comme l’odeur d’un bar ou un bon grand verre de G.O. Juice, il n’y a rien de mieux. Je ne suis pas quelqu’un de compliqué en fait, même que je suis plutôt insouciante et légère. J’ai un bon sens de l’humour aussi et encore heureux puisque les blagues se font souvent à mes frais. Celles de mon frère en tout cas.

Lui il est plutôt comme notre mère. Inky a toujours ce sourire malicieux et invitant, mais si on ne fait pas gaffe voilà qu’elle sort son fusil à pompe de sous le comptoir pour nous demander de retirer nos bottes avant de salir son beau plancher fraîchement récuré. Smoke est pareil, un peu plus joueur, plus difficile à cerner. Au final on est une bonne équipe plutôt efficace, ou en tout cas nous l’étions jusqu’à être séparés. J’espère qu’il va bien. On ne dirait pas comme ça, mais à force d’avoir toujours la tête ailleurs il oublie les choses pourtant plus logiques. C’est moi qui dois lui donner une petite tape dans le dos et lui dire de revenir à la réalité, de ne pas oublier de manger un truc ou de prendre une veste pour sortir. Je ne compte plus le nombre de fois où il a fait de gros plans super compliqués pour retrouver un fugitif et où j’ai haussé les épaules en disant : ouais, ou peut-être que notre cible est au bar du coin bien peinard. Et je dis ça je dis rien, mais une fois sur trois c’est moi qui a raison. On se complète beaucoup en fait, c’est une relation très fusionnelle. Je suis comme ça voyez, les limites entre moi et les gens, j’ai un peu de mal à en établir, que ce soit physiquement ou mentalement. Je manque de tact et je suis plutôt maladroite pour ce genre de choses alors je ne fais pas assez attention et je rends les gens mal à l’aise. Il y avait aussi un truc en lien avec mon regard passionné ou quelque chose comme ça. Ma mère dit souvent en riant que je me donne un peu trop à fond dans ce que je fais et que je dois me calmer un peu, parce que ça peut devenir flippant à force.

Ce n’est pas ma faute si je suis optimiste et volontaire hein! Au moins comme ça je suis souvent de bonne humeur, surtout lorsque je suis entourée de gens amicaux. Je n’aime pas trop ceux qui se prennent pour mieux que les autres, ça me donne juste envie de les faire tomber de leur petit piédestal. C’était pareil avec les gens de Goldborough et même avec certains Bounty Hunters. C’est surprenant comme il y en a qui prennent la grosse tête, je vous jure. Pour l’exprimer autrement, disons que j’ai mes limites. Déjà il ne faut pas me prendre pour une conne, parce que sinon je réagis. Si si, je suis très bien capable de m’en rendre compte. Ce n’est pas parce que je suis une bonne vivante plutôt simplette que ma tête est vide pour autant et humour ou pas, j’ai mon côté susceptible. Sinon j’ai grandi dans l’optique que tout travail mérite salaire et je vis comme ça. On peut dire que ça fait de moi une égoïste et ce n’est peut-être pas totalement faux, mais c’est la vie. Si je ne pense pas un peu à moi, qui le fera? Personne. Enfin, sauf peut-être Smoke, s’il est pas encore occupé à lire ou à faire un autre truc du genre. Je préfère encore passer mon temps libre à faire les boutiques et à récurer ma moto, mais chacun ses petits hobbys je suppose. Il trouve que je suis trop superficielle, mais je ne fais pas attention. Au moins j’ai le cœur au bon endroit et je connais encore le sens du mot respect, contrairement à toutes ces têtes vides de la Capitale. On dira bien ce qu’on voudra, pour moi c’est encore ça l’important.


C'est mon passé qui m'a forgé comme je suis;

The Wastelands. Quelque part dans la petite agglomération peu fréquentable de Steel Town. C’est là que je suis née, une heure avant mon frère. Asch et Smoke Flammerouge. Voilà qui nous sommes. Pour vous, extérieurs à notre monde, ce peut être farfelu, à la limite un peu cocasse comme noms. Pour les gens des Wastelands, pourtant, c’est vite devenu une menace. Attendez, je vous fais la version longue, ça vous dit? Dommage, moi ça me tente alors je la fais quand même. Alors, commençons par la base, notre père. Ace Flammerouge, chasseur de prime, connu dans toute la ville, dans tous le pays, par le moindre chien du gouvernement et, bien sûr, par tous les chefs de clans mafieux du coin. Si nous étions ses seuls et premiers enfants? Oh que non! Le bougre a eu plus de maîtresses qu’il a ramené de primes, si ça se trouve la moitié de la population des Wastelands est de lui. Enfin, ça ce n’est pas le plus important, surtout que pour le coup ça nous enlève un peu de prestige à nous autres, mais c’est la vérité. Sa signature? Son style de combat enflammé et destructeur, causant facilement autant de dommages qu’il touchait d’argent avec ces mêmes activités à la limite de l’illégalité. Bien sûr, nous en avons hérité, mon frère et moi, mais là je brûle des étapes. Comme vous vous en doutez, notre existence était plutôt banale et sans importance pour notre géniteur et c’est donc notre mère qui s’occupa de nous élever. Inky Purplesky, la tenancière d’un bar reconnu de Steel Town : le Cowboy’s Paradise. Elle accueillait seulement la crème de la crème : des chasseurs de prime, et ses serveuses étaient réputés pour être les plus mignonnes de la région. Mais attention, si tu touches, il y a une trentaine de loyaux clients pour te faire la peau et te jeter en petits morceaux par la fenêtre, c’est important le respect!

Alors, je pense que vous commencez à comprendre dans quel genre d’environnement nous avons grandi, mon frère et moi. Déjà, dans notre monde, il n’y a pas d’école dispensée par les services publics ou je ne sais trop quoi. Enfin, si il y en a, dans la Capitale, mais c’est pour les riches ça, pas pour les gens normaux. À la place, nous avons appris à passer la serpillère, à porter les plateaux, à préparer les chopes de bière et à nous cacher sous le comptoir pour écouter les conversations des Bounty Hunters jusqu’au petit matin. Enfin, bien sûr notre mère tentait aussi de nous apprendre quelques trucs importants comme la lecture, les mathématiques, la géographie, l’histoire et ces autres choses ennuyeuses. Assis au coin du bar avec nos leçons, l’avant-midi, nous étions pourtant souvent dérangés par un passant plein de bonnes intentions qui voulait nous aider à réviser et qui, finalement, se retrouvait à nous parler de sa nouvelle moto ou de la prime qu’il avait ramené la veille. L’important c’était simplement de ne pas être paresseux et, surtout, de se souvenir que tout travail méritait salaire. Une fois que ça c’était assimilé et mis en pratique, le reste de la vie autour coulait toute seule.

À l’âge de sept ans, nous avons fait comme tous les autres enfants de la région. Nous avons commencé à apprendre à nous battre. Avouez que ça ne surprend personne. C’était le seul mode de vie que nous connaissions, après tout. Pas une seule journée ne s’écoulait sans que nous n’entendions parler de combats épiques, quand ils ne se déroulaient pas sur le pas de notre porte. Bien sûr que nous voulions en faire partie. Plus que cela, nous avions besoin d’apprendre à ne pas en être les victimes. Les trois premières années, c’est notre mère qui nous pris en charge, mais là encore les interventions extérieures étaient nombreuses. Tous des habitués du coin depuis plusieurs années, les chasseurs de prime qui fréquentaient l’établissement nous avaient vu grandir et c’est maintenant avec émotion qu’ils s’appliquaient à nous conseiller et à nous guider, jusqu’à repartir pour une nouvelle aventure et disparaître pour quelques mois. Mais sans doute que vous avez remarqué mon choix de mots, n’est-ce pas? « Les trois premières années ». Ce qu’il s’est passé ensuite? L’impensable. Ce qui ne s’était jamais produit une seule fois depuis qu’il avait commencé à semer sa descendance dans tout le pays. Ace Flammerouge est revenu au Cowboy’s Paradise. Plus étonnant encore, il se souvenait de notre mère et, quand il nous a vu, il a sourit et nous a ébouriffé les cheveux avec affection. Ce qui était différent dans notre cas? Aucune idée. Nous ne l’avons jamais su, mais il y a fort à parier que les rumeurs de notre entraînement s’étaient répercutées jusqu’à lui et que sa curiosité maladive l’avait rapatrié dans cette petite agglomération sale et un peu pauvre qu’était Steel Town.

Tout de suite, il a voulu savoir si nous avions hérité de son feu sacré, comme il se plaisait à l’appeler, tout en tirant sur une cigarette Red Apple. Lorsqu’il a compris que c’était le cas, son regard carmin s’est allumé d’un entrain nouveau et il a demandé à notre mère de lui préparer une chambre à l’étage du haut. Perplexe, Inky lui a rappelé que le logement n’était pas gratuit et il a payé. Je m’en souviens encore, tout le bar était silencieux comme la mort, tant et si bien que tous ont pu entendre le tintement des pièces qu’il a laissé tomber sur le comptoir avec un désintérêt certain. Ma main est allée serrer celle de Smoke et, sans échanger un mot, nous savions. Notre avenir était assuré en tant que chasseurs de prime. Nous allions apprendre du meilleur d’entre eux et nous n’aurions jamais besoin de reprendre le bar. Au revoir, Asch Purplesky. À partir de ce jour, j’étais Asch Flammerouge. L’entraînement a commencé le lendemain, vers deux heures de l’après-midi, après qu’il se soit réveillé de sa fête de la veille. La bouche pâteuse et une nouvelle cigarette en bouche, il s’était affalé au comptoir et nous avait demandé de lui montrer ce que nous savions faire jusqu’à maintenant. Mon regard d’améthyste est allé croiser son jumeau, un peu hésitant. Qu’est-ce qu’il voulait dire par là? Nous devions nous battre devant lui pour illustrer nos progrès? Voyant qu’on ne bougeait pas, il a avalé son Prairie Oyster et s’est retourné vers nous en lâchant un soupir excédé. Vous attendez quoi, qu’il neige?! Bordel, attaquez-moi et plus vite que ça! Nous nous sommes exécutés et ça a fait mal, très mal. Suffit de voir ma hanche, j’en porte encore une vilaine cicatrice de brûlure. Dans tous les cas, on a compris qu’on était loin d’être prêts.

Dans les jours qui ont suivit, on a presque tout recommencé de zéro. Enfin, pour ce qui est du combat hein. Les maths et ces autres trucs ont été repoussés plus loin que jamais malgré les protestations de notre mère, mais ce n’est pas l’important ici. Nos journées se sont succédé sans que nous puissions les voir passer, débutant vers deux ou trois heures de l’après-midi et ne se terminant qu’à quatre ou cinq heures du matin. Cinq années comme ça, presque à tous les jours, sous l’œil critique de notre mentor qui avait la brûlure facile. Oh bien sûr, il disparaissait parfois quelques semaines sans prévenir, mais il revenait toujours. Au final, notre mère a même décidé de lui faire un rabais, comme il rendait un service à la famille. Pendant ses absences, Smoke se plongeait dans les livres et me faisait la morale. Il a toujours été le plus réfléchi des deux. Pour ma part, je donnais un coup de main aux serveuses et, le soir tombé, je luttais pour ne pas m’endormir pendant que mon jumeau me récitait à l’oreille les choses qu’il avait apprises dans la journée, espérant que j’en retienne ne serait-ce qu’une toute petite partie. Si vous avez bien suivit, à la fin de tout ça nous avions… euh… nous avions… Un instant. Quinze ans! Ouais voilà, dix plus cinq, on en avait quinze. C’est curieux pourtant je pourrais pu jurer que c’était l’année où cette loi débile a été passée sur les taxes pour le commerce entre la Capitale et les petites villes extérieures. Je le sais parce que cette année là le prix de la bière pour le bar a augmenté en flèche et j’ai du faire plein d’heures supplémentaires. Du coup on en avait quinze ou seize? Enfin! Ça vous concerne pas ça hein!

Ah, mais je suis nulle. Bien sûr qu’on avait seize ans! C’est l’âge minimum pour le permis d’apprenti chasseur de prime. Donc, seizième anniversaire, nous nous entraînions depuis neuf ans et, finalement, ça allait payer ses fruits. Notre mère n’était pas trop chaude à l’idée, mais elle a laissé Ace nous emmener avec lui à la Capitale, Goldborough. Nous y avons découvert un monde radicalement différent, là où la technologie avait au moins une dizaine d’années d’avance sur ce que nous avions l’habitude de voir. Les rues étaient propres et pavées, les gens semblaient bien élevés et nous regardaient un peu de haut avec leurs vrais métiers et leur jolie petite maison avec un bac à fleur à chaque fenêtre. Malgré tout, nous avons rejoins l’édifice le plus important, j’ai nommé le Bounty Hunter Regulation Center, BHRC pour faire court. Là-bas sont gérés toutes les informations et tous les permis de chasseur de prime du pays. On y tient également le registre de toutes les primes perçues depuis la mise en place du système et toute la régulation des activités de nos pairs y est effectuée. Enfin, dans les faits on peut quand même ramener des primes à tous les Commissariats des Wastelands, mais toute la paperasse passe par ici. Comme il y a de très longs délais plus l’on s’éloigne de la Capitale, beaucoup préfèrent ramener eux-mêmes leur cible sur place plutôt que d’attendre de recevoir le chèque par la poste, ça évite plusieurs semaines voir des mois d’attente. Petit truc du métier. Raaah, je dérive encore! Permis d’apprenti chasseur de primes, voilà!

Ace nous a inscrits à l’examen et, une fois la date obtenue, nous sommes allés nous installer dans un petit hôtel. Rien de bien extravagant et leurs petits déjeuners étaient minables comparés à ceux du Cowboy’s Paradise, mais on ne peut pas tout avoir, même à Goldborough. Le surlendemain, nous étions convoqués par le conseil d’évaluation, composé de vieux chasseurs de prime à la retraite. Enfin, quand je dis vieux c’est une manière de parler. À quarante-cinq ans dans le métier si t’es pas mort, il est temps de penser à prendre une pause avant de passer l’arme à gauche ou de se faire blesser gravement. Ou alors, comme le faisait justement Ace qui approchait de la quarantaine, il y avait toujours moyen de se trouver des apprentis. Voyez, une fois le permis délivré, les futurs chasseurs de prime sont en mesure d’assister légalement leur tuteur dans la récupération de ses cibles. Chaque apprenti reçoit alors quinze pourcent de la prime et tout le reste revient au tuteur qui doit aussi s’occuper de couvrir les frais principaux de ses protégés ainsi que de leur prodiguer son enseignement. À chaque année d’expérience, un nouvel examen des compétences doit être réussi et, au bout de quatre ans, une demande officielle peut-être faite pour passer officiellement au rang de chasseur de prime reconnu par le BHRC. Bien sûr, là encore, l’aspirant est évalué sur ses compétences et sur son dossier durant sa période de formation. Une fois l’élève officiellement en activité, dix pourcents de ses revenus est versé à son mentor et ce jusqu’à la fin de ses activités ou jusqu’au décès du mentor en question. Ce n’est pas un métier pour tout le monde, autant se le dire tout de suite. Mais bon, quand on a grandit dans le milieu, c’est plutôt facile en vrai. Suffit juste de se trouver un mentor et ça tombe bien, puisque nous avions le meilleur parmi les meilleurs.

Nous nous sommes présentés devant le conseil d’évaluation, trois Flammerouge au large sourire, mettant les évaluateurs au défi de nous surprendre. Le président du conseil, le célèbre Django Fett, a éclaté de rire et a lancé d’une voix grasse quelque chose ressemblant à Ne me dites pas que ce satané Ace va enfin songer à la retraite! Qui va faire tourner ce pays?! Nous avons reçu notre permis d’apprentis chasseurs de prime sans même être évalués. Tout le monde dans cette salle savait bien que c’était inutile, de toute façon. Rien de ce qu’ils n’auraient pu nous faire subir n’aurait pu égaler ne serait-ce qu’une heure d’entraînement sous la tutelle du chasseur le plus destructeur de sa génération. Après ça, il nous a laissé un mois de sursis. Il a disparu et nous a laissé rentrer chez notre mère de nos propres moyens. De retour à Steel Town, nous avons abusé de l’hospitalité des lieux comme jamais auparavant. C’était la fin de notre enfance et nous le savions. Smoke et moi avons passé presque tout le mois à parcourir la petite ville, discuter avec le personnel du bar et les chasseurs de passage. Pas une seule fois nous n’avons ouvert un livre, touché à nos armes ou pensé à nous entraîner. Les vacances, les vraies. Et nous avons bien fait.

Il nous est revenu frais comme une rose, l’œil gauche en moins et avec assez d’argent en poche pour nous offrir le premier et dernier cadeau matériel qu’il nous ferait jamais. Il nous a chacun offert notre propre moto. Notre toute première moto. Et attention, elles étaient belles, mais belles! Oh la la, je pourrais vous en parler toute la journée, mais je me suis déjà égarée assez de fois, il faut bien la faire avancer cette histoire. Dans les quatre années qui ont suivi, nous n’avons plus remis le pied dans notre petit village natal une seule fois. Au lieu de ça, nous avons découvert tous les recoins des Wastelands, tous les lieux de rencontre des chasseurs de prime, tous les petits coins mal famés où l’on pouvait en apprendre beaucoup sur nos cibles du moment. Nous avons rencontrés tous les gens à qui donner des pots-de-vin et tous les types dont on devait soigneusement éviter les plates bandes tant que nous n’étions pas en mesure de les intimider. Une fois par année, nous retournions à Goldborough pour y dépenser nos gains, faire vérifier nos motos et nos armes, manger au Big Kahuna Burger et, surtout, passer notre examen. Nous n’avons plus eu de passe-droit, contrairement à la première fois, mais ce n’était rien de plus qu’une formalité à ce stade. Lorsqu’on a l’habitude de récolter deux à trois primes par mois, laissez-moi vous dire que l’évaluation fait pâle figure à côté. Nous étions si actifs que, malgré notre faible pourcentage d’apprentis, nos revenus annuels combinés équivalaient celui d’un chasseur de prime dans la basse moyenne. À la fin de la troisième année, le trio Flammerouge faisait déjà parler de lui dans tous les Wastelands. Dans les six derniers mois, Ace est parti. Il a dit ne plus avoir ses fameuses cigarettes Red Apple et, comme il ne pouvait pas s’en passer, il était impératif qu’il aille en chercher tout de suite. Au bout de deux jours, nous avons levé le camp et poursuivis notre travail de bounty hunters comme s’il avait été là. Enfin, presque comme si. Il nous a fallu sept semaines pour ramener notre première prise tous seuls, mais nous l’avons fait. La cible suivante nous en a pris six et celle d’après quatre. Au moment de rentrer à Goldborough pour notre éternel passage, l’obtention de notre permis officiel était la seule chose nous différenciant encore d’un véritable membre de notre profession. Cet examen là fut le plus difficile de tous, sans hésitation.

Nous nous attentions à passer devant le conseil d’évaluation, comme d’habitude. Sans doute allaient-ils nous mettre au défi de battre l’un de leurs champions, ce qu’ils avaient déjà fait les deux dernières fois. Peut-être un résumé de nos primes récoltées durant les quatre ans, quelque chose comme ça. Dans le pire des cas un examen écrit, que le sort m’en protège. Au final, j’aurais encore préféré l’examen écrit. Celui qui nous attendait, assis aux côtés du vénérable Django, n’était autre qu’Ace lui-même. Oh, certes, l’ensemble de nos dossiers a été étudié, mais nous n’avons pas écouté. Smoke et moi étions tendus comme la corde d’un arc, plantés côte à côte, nos bras s’effleurant vaguement. Nous savions. Cet affrontement était destiné à se reproduire depuis le tout premier jour et le destin ne nous laissa pas tomber. Le fameux Flammerouge a quitté sa chaise, a enjambé la table et s’est planté devant nous, tout sourire. Quand mon examen est arrivé, le bâtiment en entier a été réduit en cendres et ils ont du relocaliser leurs installations ici. C’est le moment de prouver que vous êtes bien les rejetons de votre père. Rendez-moi fier. J’aimerais vous relater l’affrontement en lui-même, mais honnêtement je ne peux pas. Tous les trois, en un timing que nous avions perfectionné des années durant, nous sommes tombé en état de Rage du Feu. Lorsque je me suis réveillée, nous étions à l’hôpital, les locaux des examens de la BHRC étaient condamnés pour une durée indéterminée et, surtout, nous avions nos permis de Bounty Hunters.

Quatre autres années se sont écoulées depuis. Ace a officiellement prit sa retraite et il est rentré au Cowboy’s Paradise pour s’y installer avec notre mère. Ils ont fait chambre à part au départ, mais après quelques mois ils ont fini par se mettre officiellement ensemble, vivant des revenus du commerce toujours aussi prisé et du pourcentage que notre mentor recevait de nos primes. Car, bien sûr, nous sommes repartis sur les routes des Wastelands, sur nos nouvelles et rutilantes motos. De trio, nous étions passés à l’état de duo, mais notre nom était déjà fait maintenant. On nous offrit des contrats en or et c’est avec entrain que nous les avons réalisés. Certes, une partie de nos revenus a l’habitude de passer en dommages et intérêts, mais là n’est pas l’important. L’essentiel, c’est que nous avons passé le plus clair de notre temps ensemble à faire ce que nous aimons le plus et le tout pour de l’argent. Nous étions partis sur notre lancée et rien ne semblait pouvoir nous arrêter. Rien jusqu’à l’année dernière en tout cas. C’est là qu’ils ont commencé à apparaître, des créatures appelées les Heartless. Enfin, dans le coin on les appelait plutôt les Bountyless, les sans-primes. Difficile, après tout, de se faire payer pour la destruction pure et simple d’une chose dont le corps disparait instantanément. Goldborough a été le premier endroit à tomber. La police y était certes plus présente qu’ailleurs, mais ils ne s’occupaient jamais de rien de plus qu’un vol à l’étalage ou que de maintenir la paix dans les rues. Ils n’étaient pas habitués aux combats et ce fut vite l’anarchie, une fois les installations du gouvernement tombées. Le monde ne dépendait plus que des chasseurs de primes, maintenant indépendants de la défunte BHRC et tentés par les offres alléchantes des différents clans mafieux ayant assez d’importance pour avoir survécu jusque là. Nous sommes retournés à Steel Town pour y défendre notre petit patelin d’origine, mais le temps et le nombre des sans-primes est venu à bout de nous, sans parler du taux de criminalité en hausse. Les Wastelands en entier on été aspirés par les ténèbres et j’ai été séparée de Smoke pour la toute première fois de ma vie. Où je suis maintenant? Je n’en ai aucune idée, mais je compte bien le découvrir. Attends-moi, mon frère. Nos retrouvailles sont pour bientôt, je t’en fais la promesse.

J'ai quelques particularités, vous savez;

✦ Notre protagoniste a une force physique supérieure à la moyenne, ce qui peut parfois se retourner contre elle dans les situations du quotidien puisqu’elle a du mal à doser sa force.
✧ Asch a toujours les marques d’une vieille brûlure sur sa hanche droite, souvenir de son premier affrontement contre son père et mentor.
✦ Ses yeux sont naturellement mauves, mais tournent au rouge lorsque sa Rage du Feu est enclenchée.
✧ Son frère jumeau est capable d’utiliser quelques sorts de magie blanche de bas niveau. Malgré tous ses efforts pour les lui enseigner, sa sœur n’en a jamais été capable, bien qu’en toute honnêteté elle n’ait jamais vraiment essayé.
✦ À la fin de son histoire, Asch se réveille à Traverse Town. Au moment présent, elle n’y est que depuis quelques heures et le chanceux qui aura son premier rp sera le ou la premier(e) à l’y accueillir et à lui expliquer ce qui a bien pu arriver à son monde.
✧ Asch est accro à un breuvage circulant sous la marque G.O. Juice, un genre de boisson énergisante à saveur de baies et de petits fruits. Maintenant projetée hors de son monde, elle tentera par tous les moyens d’en recréer la recette. Attention aux expériences culinaires foireuses à venir.
✦ Depuis la réception de leur permis d’apprentis chasseurs de prime il y a huit ans, les jumeaux Flammerouge ont touché un total de 237 primes, un record jamais égalé en ce même laps de temps et ce, même par leur mentor.
✧Dans les Wastelands, n’importe qui peut demander à placer une prime. Les employeurs peuvent donc être publics (le Gouvernement et la Police) ou privés (moyennant une certaine enquête du BHRC). Néanmoins, toutes les primes ne sont pas pareilles et, ainsi, elles sont divisées en plusieurs catégories distinctes. Certaines de ces dites catégories sont : les primes sur les individus, les collectes d’argent, le support au gouvernement lorsque ses effectifs officiels sont insuffisants pour une tâche x, les primes sur les chasseurs illégaux, etc. Les primes sont ouvertes à tous et sont affichées publiquement de plusieurs façons, la plus prisée étant bien sûr la chaîne télévisée Big Shot, gérée par le BHRC lui-même, en onde en tout temps.
✦ Si un chasseur de prime enfreint les lois en vigueur lors de l’exercice de ses fonctions, il est jugé non-criminellement responsable s’il peut prouver ne pas avoir agi par malice personnelle et se contente de payer un montant x à la récupération de sa prime suivante selon la gravité de la faute. Il y a toutefois eu des précédents de permis retirés et de chasseurs condamnés à purger une peine en tant que criminel sous certaines conditions exceptionnelles. Les primes ne peuvent pas être perçues si l’individu qui en fait l’objet décède avant d’être rendu aux forces de l’ordre. Le meurtre ne fait donc pas partie du mandat des chasseurs de prime, ce qui n’empêche pas l’usage de méthodes peu orthodoxes.

Et derrière l'écran, tout est différent;
Hé, toi! Oui, toi! Dis-moi qui tu es, un peu! Tu n'as pas besoin d'en dire long, mais tu peux le faire aussi, si tu veux! Tout ce qu'on aimerait réellement savoir, si tu n'as pas la motivation de raconter ta vie, c'est à quels Kingdom Hearts tu as joué! Comme ça, on te connaîtra un peu mieux et on saura où s'arrêter pour ne pas te spoiler si jamais tu n'es pas à jour! :wou:
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Morgana
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Asch Flammerouge UPIMtJX Messages : 117
Points de vie : 240
Attaque : 26
Magie : 13
Soin : 14

Monk

Asch Flammerouge Empty
Sam 6 Fév - 18:49
Validation!


:zomg: Alors là je dis oui, oui c'est gagné!

Ta fiche=meilleur démarrage de l'année possible. C'est simple (pas simpliste) mais travaillé, c'est intéressant et fun avec la dose de références.

Asch c'est (en exagérant presque) une badass Mad Maxienne mais avec une personnalité, le rapport avec la famille est bien foutu et dat univers quoi. L'inspiration elle est là et elle t'apprends le respect. En plus c'est bien écrit!

Enfin bref, j'arrête de te lécher les pompes et je te valide séant!
Tes statistiques
Rang : Adepte
Points de vie : 170
Attaque : 21
Power Attaque : 32
Magie : 17
Power Cast : 24
Défense : 8
Soin : 11
Curaga : 12

Tu peux maintenant...
www. Recenser ton avatar;
www. Faire ta fiche de relations;
www. Demander des rps;

Et surtout, n'oublie pas d'aller voter et de flooder, ça aide beaucoup nos statistiques!
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Asch Flammerouge
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